Foulane Bouhssine:

 

Foulane Bouhssine a fait du ribab sa passion. Il est d’ailleurs l’inventeur du ribab électrique. En messager international de la musique amazighe, Foulane Bouhssine veut réhabiliter la place de cet instrument traditionnel, le faire découvrir et l’inviter dans le monde de la fusion. A tel point que ce natif de la ville d’Agadir est en train d’écrire un livre sur l’histoire du ribab. Avec une maîtrise parfaite de l’instrument, Foulane Bouhssine multiplie les résidences et tournées au Maroc comme à l’étranger. Il débute sa carrière au sein du groupe «Amargh Fusion», se joint au groupe «Mazagan» avant de créer le groupe «Ribab Fusion». Les montées sur scène se succèdent entre improvisation et fusion avec des musiques comme le reggae, la country et le patrimoine amazigh. Musicien hors pair, il est également excellent violoniste ayant obtenu son diplôme de huitième année en violon classique et arabe au conservatoire d’Agadir, avant d’entamer ses cours de ribab . Une maîtrise qui lui permettra des collaborations avec des artistes internationaux tels que Les Boston boys ou encore Titi Robin.

 

Hindi Zahra:

 

Hindi Zahra est probablement celle qui revendique le plus son amazighité, en en faisant presque un acte militant. Une musique qu’elle n’hésite pas à teinter de jazz, de blues, de soul, de folk ou de reggae... créant un univers tout à elle. Après un premier album en 2009 intitulé tout simplement «Hindi Zahra», elle signe avec le célèbre label Blue note records, qui compte dans son catalogue des artistes immenses tel que Herbie Handcok ou encore Wayne Shorter. En 2010, Hindi Zahra fait une percée fulgurante avec son deuxième album Handmade. Succès immédiat avec près de 400 dates de concert puis une Victoire de la musique remportée une année après la sortie du disque. Récidive en 2016 avec Homeland. Elle y réaffirme ses origines, qu’elle relie à l’Afrique et à l’héritage commun des peuples du Sahel, tout en faisant des incursions musicales à travers le monde (Afganistan, Iran, Cuba…).

 

Ahmed Soultan

 

C’est particulièrement vers l’Afrique que ce natif de la ville de Taroudant s’est définitivement tourné. Il compte actuellement parmi les artistes les plus en vue du continent. Son intérêt pour l’Afrique a commencé dès le debut de sa carrière où il a tenté, avec succès, des fusions avec des musiciens du Mali, du Sénégal… Interprétant une sorte de pop universelle, c’est en amazigh, en arabe, en anglais et en français que s’exprime Ahmed Soultan. II a fait partie de nombreux événements musicaux internationaux: le prix Kora en Afrique du Sud, l’ouverture du concert de Tiken Jah Fakoli à Dakar, Festival des musiques sacrées de Fès, le Festival de musique de Casablanca et bien d’autres scènes européennes (Barcelone, Amsterdam, Paris). En 2013, il a été classé par le magazine Forbes parmi les «13 célébrités africaines à surveiller». Son dernier album «Music Has No Bouderies» sorti en janvier dernier a récolté plusieurs prix dont celui de la «collaboration de l’année» pour sa chanson “This is Who I am” en featuring avec la chanteuse ghanéenne Wiyaala. Le chanteur amazigh a vu sa notoriété croître de manière significative depuis qu’il a multiplié les collaborations avec des artistes issus des pays de l’Afrique anglophone. D’ailleurs, son titre “Afrobian” en duo avec Femi Kuti, Fred Wesley et Pee Wee Ellis, est actuellement classé dans l’African top10 des plus importantes radios du Nigéria, du Ghana, du Kenya, de Tanzanie, de Namibie et d’Ethiopie.

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